jeudi 30 juillet 2009

Que d'aventures...

... et d'aventure en aventure, de train en train, de port en port, la la lala ...

Bref, tout ça pour dire qu'on en a vécu ces deux dernières semaines, des aventures !
On a Chaton à la maison (quand je dis "Chaton", comprenez "notre super copine qui vient de Paris"), et donc on a décidé, la semaine dernière, d'aller à la plage.

La voiture avait le plein d'essence, on avait tout prévu : sandwiches/boissons/desserts pour le midi, maillots de bain (au cas où, parce qu'il faisait pas franchement beau, mais bon), serviettes, sous... Super, me direz-vous, mais non !
Il a fallu que ma chère Golf se mette à "tousser" à mi-chemin... Problème que j'avais déjà eu, à cause des bougies (omg mais c'est que ça devient technique !). On s'arrête donc à la ville la plus proche (non parce que se retrouver à rouler à 60km/h sur l'autoroute, ça fait peur...) aux alentours de midi et demie. On débarque sur la zone industrielle, chez un garagiste qui manque de bol ferme entre midi et deux. Du coup, ben on décide de manger dans la voiture (tu parles d'un pique-nique à la plage...) en attendant la réouverture.
Le garage ouvert, on nous dit qu'en raison d'un nombre important de rendez-vous, ils ne pouvaient pas s'en occuper tout de suite mais pourraient le faire "entre deux voitures". On leur laisse donc la notre ; ils nous rappelleront quand elle sera prête (jusqu'à 16h, nous a-t-on dit...).
Super ! Un après-midi de gâché... enfin, heureusement (mais c'est relatif), il y a une galerie marchande à côté.
Coup de téléphone vers 15h : la voiture a en effet besoin d'un changement de bougies, elle sera prête dans une demi-heure. Et hop, direction le garage.
Ah ! ben finalement y'a un autre probème : une durite pendouille derrière les bougies, ce qui a entraîné l'usure rapide de ces dernières... prochain examen après les deux rendez-vous déjà prévus... ils nous rappelleront vers 17h.
Génial.... finalement, tout espoir d'aller à la plage tombe à l'eau (ha ha) et nous voilà contraint de patienter dans le fast-food d'en face.
Le garage fermant à 18h, et n'ayant toujours pas reçu le coup de fil prévu, on décide d'aller voir ce qu'il se passe vers 17h30, quand même.

-"Re-bonjour..."
-"Ah oui, c'est pour la Golf ?"
-"Oui !"
-"Eh bien c'est bon, elle est prête !"
On a du paraître un peu cons à la regarder tous les trois, les yeux écarquillés XD
-"Pourquoi vous nous avez pas appelés ?"
-"Mon collègue a du perdre votre numéro..."
Mais lol, quoi.


J'avais peur pour l'addition, mais en fin de compte, l'histoire de la durite ne nous a rien couté, elle était juste débranchée. M'enfin, vouloir partir à la plage et se retrouver coincés comme ça (et en plus, payer pour repartir !)... ben c'est pas cool. "La Golf III va à la plage" ou "Comment rater une sortie"...


Mais on ne s'est pas laisser abattre ! Non non non, on a rententé le coup aujourd'hui !
Cette fois, on est bien arrivés à la plage, pas de soucis là dessus. Mais voilà : un vent d'enfer... Il faisait pourtant beau, mais le vent nous a refroidis (et c'est le cas de le dire) : il y en avait tellement que les mouettes faisaient du sur-place, et pourtant elles battaient férocement des ailes (mais c'était vachement drôle à voir) ! M'enfin, marée basse, drapeau rouge, on a glandé sur le sable, mais je pense que ça aurait été mieux sans ce vent du diable.
Du coup, on est venu, on a glandé, on a mangé une crêpe/gaufre et on est repartis.

Y'a du progrès ! La prochaine fois, je le jure, on se baignera... Et même que je bronzerai, na (ça c'est moins sûr...) !

mercredi 29 juillet 2009

LE client.

Il est présent partout, il rôde à l'affût de nouvelles victimes, il cherche sans arrêt à se faire remarquer, se rendre important ou plus simplement, emmerder son monde (pour être polie... j'ai cherché un terme moins vulgaire, je n'en ai pas trouvé de mieux).
Tout le monde connait au moins une personne comme lui, j'ai nommé LE client, celui qui ne viendra commander que pour vous faire ch*er.

Dans mon cas, c'est un client ordinaire (d'aspect), qui passe environ TOUS les soirs avec sa copine (qui n'a pas l'air bien futée, désolée pour elle), entre 23h00 et 1h du matin, pour commander deux cafés avec "plein de lait et six sucres". Et ne comptez pas sur lui pour être poli... le "bonjour" et le "merci", connait pas.
Bref, je me suis dit que j'allais lui consacrer un post entier, tellement il est épique, ce client. Voici donc une "compilation" de ce qu'il a pu nous faire subir...

- "Muffin' bonsoir, j'écoute votre commande !"
- "Deuxcaféssivouplé" (tout ça dit extrêmement vite et pas très amicalement... notez l'absence de "bonsoir"...)
- "Avec du sucre et du lait, monsieur ?"
- "Ouaisouaisc'estbonj'arrive."
Là, il a avancé, me coupant la parole... Enfin. Une fois arrivé au guichet, voici ce que ça donne :
-
"Bonsoir ! 2€ s'il-vous-plaît !
Il me tend sa monnaie, j'encaisse, je lui donne le ticket et je me tourne pour aller faire les cafés quand il m'interpelle :
- " Eh, eh ! Dites, y'a un responsable ici ?"
- "Oui, je vais vous la chercher."
Je vais voir la manager présente et lui dit que le chi... euh le client aux cafés veut la voir. Elle interrompt donc le comptage des caisses et tout un tas de trucs et s'approche de la fenêtre drive.
- " Bonsoir monsieur, vous avez un souci ?"
- " Non, y'a rien."
Voilà. Il est content, il a dérangé une personne pour rien. Je lui ai donné sa commande et il s'en est allé, et avec le sourire, s'il-vous-plaît.


______


Je ne vais pas réécrire la prise de commande, je dis toujours la même chose, une vraie automate XD Bref, il arrive au guichet.
- "Bonsoir ! 2€ s'il-vous-plaît !"
- "Ouais, excusez moi, y'a une caméra là-bas ?"
- "Pardon ?"
- "Ouais, vous voyez la tête de ceux qui commandent ?"
- "Euh... non, il n'y a pas de caméra... Pourquoi ?"
- "Ah, parce que vous faites fuir les client, hein."
Je dois avouer que celle là, on me l'avait jamais faite.
- "Pardon ?" (imaginez mes yeux écarquillés)
- "Ouais, vous parlez vachement mal, zêtes pas aimable."
Franchement, je ne sais pas ce qu'il lui faut, à celui là... j'aurais pu lui dire que j'étais plus aimable que lui, mais ça ne se fait pas. Je lui ai donc donné ses cafés sans un mot de plus, mais avec un sourire.

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Il arrive au guichet et je n'ai même pas le temps de lui annoncer le montant qu'il m'a déjà tendu un billet de 5€.
- "Merci..."
J'encaisse et lui donne ses cafés. Evidemment, pas un merci, mais je ne l'attendait pas. Je retourne à mes occupations (la plonge...) mais me fais interpeller.
- "Eh, mademoiselle, ils sont où mes verres d'eau ?"
Là, j'essaie de me rappeler QUAND a-t-il bien pu me les demander...
- "Non, parce qu'on me donne toujours des verres d'eau avec, et là, j'en ai pas."
Je ne sais pas s'il s'est moqué de moi ou s'il ne se rappelle pas que c'est moi qui le sers pratiquement tous les soirs... Enfin, je n'ai pas joué la difficile, je lui ai donné ses verres d'eau.

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Cette fois, il n'est pas passé au drive, mais à l'intérieur. Il avait faim, sans doute parce qu'il a commandé des burgers (au poisson). Ce jour là, en raison d'une rupture, nous ne mettions plus de salade dans aucun des burgers (et je vous dis pas comment c'était ennuyeux de le répéter à tous les clients...). Ce n'est pas moi qui l'ai servi, mais la manager.
- "Bonsoir monsieur !"
- "Ouais bonsoir. UnmenufishXLaveccocasansglaçon."
- "Oui, par contre on n'a plus de salade pour ce soir, donc le burger sera sans salade, ça ne vous dérnage pas ?"
- "Non, c'pasgrave."
Elle le sert, lui dit d'aller s'asseoir le temps que son burger soit prêt, elle le lui apportera. Le burger prêt, elle lui amène, lui souhaite bon appétit et revient. Deux minutes après, le client, l'air dégoûté, se représente en caisse.
- "Un problème, monsieur ?"
Là, écoutant depuis mon poste, je n'ai pas pu m'empêcher de songer : "il y a toujours un problème..."
- "Ouais, finalement sans la salade, c'pasbon." (dit-il en présentant son burger aux trois-quarts mangé...)
La manager, qui riait jaune, lui a donc donné un autre sandwich, au chèvre, pour éviter de faire des histoires. Avec lui, on prend nos précautions, comme ça il nous ennuie moins et il est content. Bah c'est bien.




Il nous en a fait voir d'autres, mais ces histoires-là sont celles que j'ai retenues. Il y en aura d'autres encore, à mon avis...

Y'en a des fois, je vous jure...

lundi 27 juillet 2009

Et voilà !

Bon, ça y est, c'est fait, j'ai créé un blog !
Cela faisait x-temps que l'idée trottait dans ma tête, et vu le nombre de choses qui m'arrivent au mon boulot, je me disais que ça serait pas mal de les raconter.

Je travaille dans un fast-food. Pour ne pas le citer, c'est celui dont le logo est rouge avec un gros Q blanc au milieu (Ha ha ha). Je fais souvent des créneaux de nuit jusqu'à 2h30 du matin, en sachant que le service s'arrête à 1h00 en ce qui concerne le service en salle et à 2h00 en ce qui concerne le drive-in.
Eh bien laissez moi vous dire que j'en vois des vertes et des pas mûres... Du client désespéré qui "ve absOluman tOn 06" à celui qui ne vous adresse même pas la parole (genre "nous n'avons pas les mêmes valeurs") en passant par celui qui vient juste pour vous faire chier, Mesdames et Messieurs, je vous présente mes Tribulations, les Tribulations d'un P'tit Yokai.

(Je tiens à préciser que tout ce que je suis susceptible de raconter n'est que pure vérité, et ne sera en aucun point exagéré...)


Bon, je pensais que cela suffirait pour un premier post, mais après mûre réflexion, je vais quand même ouvrir le bal avec la première anecdote !

Dans la catégorie "je me la pète", je vous offre monsieur G. et monsieur N., qui passent au drive vers minuit à peu près, à deux minutes d'intervalle.
Monsieur G. arrive en premier au volant de sa Mercedes coupé-cabriolet noire.

- "Bonjour ! Alors ça nous fait 12€70 !"
Il me tend sa carte de crédit (noire elle aussi) avec un grand sourire
- "Vous avez vu ? Elle est assortie à ma nouvelle voiture !"
Là, j'hésite entre rire ou pleurer...
- "Ah oui, tiens..."
J'encaisse, je lui donne son ticket et sa commande. Je lui tend sa boisson (note: on met les gobelets dans ce qu'on appelle un "plateau-drive", le machin en carton pour pas que ça se renverse, quoi).
- "Ah, non merci mademoiselle, mais je n'ai pas besoin du carton, j'ai un petit présentoir à boisson là, regardez. J'ai pris toutes les options !"
Et là, ma foi, je ne sais pas si mon sourire n'est pas sorti de travers... Je n'ai pas réussi à contenir le "Bah, c'est bien." de dépit qui me pendait aux lèvres depuis le début. Dans le genre bourge, je vois difficilement pire.


Monsieur N. n'est pas très loin derrière. Le voilà au volant de sa magnifique Audi TT roadster (dernier modèle, attention) immaculée.

- "Bonsoir ! 25€30 s'il-vous-plaît !"
Mais c'était sans compter le très moderne i-Phone 3G blanc de monsieur, qui, en pleine conversation téléphonique, n'a pas pris la peine de raccrocher un minute et s'est contenté de me tendre sa Visa Gold Machin Truc avec dédain, sans même m'accorder un regard. Alors en lui tendant sa commande, j'ai (pratiquement) hurlé un :
- "BON APPETIT ET BONNE SOIREE !"
Et tant pis pour son coup de téléphone qui devait être oh combien important.


C'est tout pour aujourd'hui !

Y'en a des fois, j'vous jure...